Les cendres d’Auschwitz est une fiction littéraire. Pourtant, tout y est vrai. Chaque épisode a été inspiré par les événements vécus ou rapportés par les déportés qui ont séjourné dans ce camp de la mort. Cette histoire est faite de leurs histoires. Je n’ai cherché ni à atténuer ou à amplifier, ni à avilir ou à magnifier ce qui s’est passé à Auschwitz-Birkenau. Cet ouvrage s’efforce, en suivant le destin d’un Häftling (détenu, prisonnier) juif tchèque, Josef Ančerl dit Pepíček, de montrer ce qu’a été l’existence dans l’univers concentrationnaire nazi. On accompagne ainsi les déportés, au fil des jours, mais aussi les gardes et bourreaux S.S., les Kapos et autres Prominents.
La peur, les brimades, l’esclavage, la faim, la soif, les maladies, les actes aussi absurdes que cruels, les sélections, les massacres rythment le quotidien de nos héros, avec en point de mire la fumée des crématoires et cette odeur entêtante de corps brûlés planant sur le camp. Dans cet enfer subsiste néanmoins l’amitié, la solidarité, le courage, la chaleur humaine, l’espoir et les actes de résistance contre la folie meurtrière du Troisième Reich.
C’est tout cela que j’ai essayé de montrer dans Les cendres d’Auschwitz.
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